Léodagan, roi de Carmélide

Dans la fiction, Léodagan est le père de la reine, donc le beau-père du roi Arthur.

Léodagan est un homme autoritaire, têtu, impulsif, bourrin, et il est surnommé « Léodagan le Sanguinaire » en Carmélide. Léodagan a en effet des opinions assez réactionnaires, et est ainsi en totale opposition avec le roi sur bien des sujets. Il trouve ainsi qu’Arthur « gouverne comme une gonzesse ». Son père, Goustan le Cruel, qui apparaît dans l’épisode du même nom, est encore plus intransigeant que lui et n’hésite pas non plus à critiquer la « mollesse » d’Arthur.

Responsable de la justice et de l’armée bretonne, Léodagan cherche toujours à augmenter le budget de la défense et à se procurer des machines de guerres souvent aussi inutiles que chères.

Malgré leur antipathie réciproque qui a conduit le roi de Carmélide à participer à monter un complot contre son gendre, Léodagan est un des ministres les plus importants d’Arthur ; travaillant régulièrement ensemble, ils sont obligés de compter l’un sur l’autre dans bien des situations, que ce soit en séance de doléances, à la guerre ou dans les diverses explorations de souterrains. Contrastant fortement avec la lâcheté et la couardise de certains chevaliers, Léodagan n’hésite jamais à se battre, et tend à vouloir régler bien des questions « à la filoche », même si ce n’est pas toujours le meilleur choix.

Contrairement à Arthur, Léodagan est extrêmement direct et n’hésite jamais à dire exactement ce qu’il pense. Ceci nuit fortement à ses capacités de diplomate ; cette franchise désarmante s’avère souvent bien embarrassante pour le roi. Même lorsqu’il se force à mentir, Léodagan est très peu convaincant

Léodagan n’est pas spécialement heureux en famille, ne pouvant guère supporter l’idiotie de sa fille ou de son fils. Il entretient une relation houleuse avec sa femme Séli, qui fait de son mieux pour tempérer ses excès. Trente ans auparavant, lorqu’il n’était encore que prince, Léodagan a enlevé Séli à sa tribu picte dans l’espoir d’obtenir une rançon. Au lieu de cela, les Pictes l’ont payé le double pour qu’il la garde.

Dans le Livre IV, Léodagan n’est guère enchanté du départ de Guenièvre pour rejoindre Lancelot, et encore moins de « l’échange d’épouses » auquel Arthur procède. Malgré des menaces répétées de « faire tout cramer », cependant, Léodagan doit adopter à contrecœur un profil bas, préférant conserver son poste de chevalier de la Table Ronde et de ministre.

Dans la seconde partie du Livre V, après l'échec d'Arthur à retirer Excalibur du rocher, il sera, non sans mal, nommé régent du royaume de Logres par sa fille. Il en sera destitué lorsque Mevanwi détruira l'acte d'annulation d'échange des épouses, et nommera son mari Karadoc régent.

Citations

Sans vouloir la ramener, la seule différence concrète avec des briques, c’est que vous appelez ça des tartes ! (Livre I, Les Tartes aux myrtilles)

Vous êtes marié comme moi ; vous savez que la monstruosité peut prendre des formes très diverses. (Livre I, L’Escorte)

Oh, la fierté… Si j’avais dû être à cheval là-dessus, je vous aurais pas épousé, déjà. (Livre IV, L’Art de la table)