Elias de Kelliwic’h

 

Elias de Kelliwic’h, dit « le Fourbe », est un enchanteur puissant et craint. Grand Enchanteur du Nord, commandeur des loups de Calédonie, il est aussi pourfendeur du dragon des neiges. Il est initialement présenté dans le Livre I comme un magicien opportuniste n’hésitant pas à menacer de lancer des calamités sur le royaume si on ne lui donne pas ce qu’il demande. Il a aussi une fois mis en garde Arthur contre la colère de l’Esprit des loups, exigeant le sacrifice de la reine Guenièvre pour l’apaiser.

Elias s’est avéré un enchanteur très doué, techniquement et commercialement, sachant fabriquer de nombreuses potions. Il est l’auteur, notamment, de la potion de toute-puissance et du sort de souffle de mort. Régulièrement consterné par la nullité de Merlin, il voudrait bien remplacer ce dernier au poste d’Enchanteur de Bretagne.

Le Livre III marque le début d’une coopération difficile entre Elias et Merlin, le roi l’ayant appelé à l’aide pour repousser les envahisseurs. Dans le Livre IV, les frictions entre les deux enchanteurs sont de plus en plus fréquentes, car ils s’insupportent mutuellement. Leurs disputes restent cependant assez infantiles. Elias abuse de sa nouvelle position en se faisant payer par le royaume d’onéreux composants de sorts et de potions. Il va jusqu’à se métamorphoser en Arthur par magie pour être sûr de se voir allouer plus de crédits.

Dans le Livre V, Mevanwi vient demander conseil aux enchanteurs pour apprendre la magie. Elias, toujours avide, accepte volontiers de lui enseigner, bien qu’il soit parfaitement conscient que la femme de Karadoc est essentiellement motivée par la vengeance. Merlin, lassé des éternelles brimades de son collègue, finit par quitter Kaamelott, laissant Elias seul au poste d’Enchanteur de Bretagne.

Citations

Ecoutez, si j'avais un sort pour contrecarrer les volontés divines, je serais pas en train de faire des potions de virilité pour tous les mous de la tige du pays breton. (Livre IV, Anges Et Démons)

Mais retournez à l’état sauvage, espèce de con. Foutez le camp dans les montagnes avec une paire de chèvres. On vous achètera vos fromages, promis.  (Livre V, La Sorcière)