Guenièvre

Guenièvre, reine de Bretagne, est la femme d’Arthur. Dans Kaamelott, elle est naïve, pieuse, spontanée et a souvent des idées saugrenues. Le tavernier l’a qualifiée de « con comme une chaise ».

Guenièvre est très superstitieuse et a peur de l’orage, car c’est la marque de la colère des dieux. Elle a également la phobie des oiseaux, quoiqu’elle admette que cela n’a rien de logique. Enfin, elle est aussi effrayé par Ygerne, la mère d’Arthur, mais dans ce cas elle est loin d’être la seule ;

S’ennuyant ferme au château, Guenièvre s’invente souvent des occupations dans les domaines les plus triviaux, comme de préparer les fêtes d’anniversaire de chacun, d’organiser une réunion des femmes de chevaliers ou d’interpréter une tragédie grecque…

L’union entre Arthur et Guenièvre est avant tout un mariage d’intérêt, nouant une alliance politique entre la Carmélide et la Bretagne. Un détail dont Guenièvre ne prendra cependant pas conscience avant une dizaine d’années de mariage, malgré le fait qu’elle n’ait été présentée à son futur époux que quelques jours à peine avant la cérémonie.

Guenièvre a de nombreuses idées préconçues sur ce mariage arrangé, venant de son éducation. Elle est naïve au point de croire (au début) qu’elle aime son mari, voire d’être aimée en retour. Elle est surtout consciente de son rôle et de ses fonctions, qui impliquent un complet assujettissement au roi, faisant passer son bien-être avant le sien, même si cela ne la rend pas heureuse.

Délaissée par son époux qui lui préfère ses maîtresses (avec qui elle entretient de très bons rapports amicaux), Guenièvre tente de récupérer ses faveurs par nombre de stratagèmes, par exemple au moyen de potions, sans jamais parvenir au moindre résultat probant. Ce n’est pas toujours de sa propre faute, néanmoins, car elle joue souvent aussi de malchance

Bien que l’importance capitale de fournir un héritier mâle au royaume lui soit souvent rabâchée par sa mère Séli, cette dernière n’a guère assuré l’éducation sexuelle de sa fille. Guenièvre est d’une ignorance quasi-complète en ce qui concerne la sexualité. Elle sait tout au plus qu’il y a une vague corrélation entre le fait que Arthur ne la touche jamais… et celui qu’elle ne tombe pas enceinte. Même lorsque les maîtresses du roi lui inculquent finalement quelques notions, elle ne se montre pas très enthousiaste.

Guenièvre n’étant guère observatrice, pendant longtemps elle ne remarquera absolument pas l’affection que lui porte Lancelot. Malgré cela, elle apprécie la prévenance du Chevalier du Lac à son égard, qui devient son confident. À la fin du Livre III, Bohort lui révèle que Lancelot est amoureux d’elle. Ceci, combiné à la découverte que Arthur la trompe avec la femme de Karadoc, la décidera à partir rejoindre son amant..

L’idylle sera de courte durée, néanmoins. En effet, Guenièvre éprouve des difficultés à vivre dans une forêt hostile, et regrette le confort de Kaamelott. De plus, du fait de leur inexpérience mutuelle, Lancelot et Guenièvre s’avèrent incapables de pratiquer ensemble les choses de l’amour. Guenièvre va vers une grande déconvenue à mesure qu’elle découvre la possessivité dont Lancelot est capable, au point qu’il finit par l’attacher pour « [lui] épargner la tentation de partir ». Arthur la récupèrera finalement à la fin du Livre IV alors que Lancelot est en mission.

Dans le Livre V, Guenièvre est rétablie dans sa position de reine de Bretagne et reprend sa relation houleuse avec Arthur. Cependant, elle semble désormais avoir plus de velléités à s’intéresser aux affaires de l’État, au point de poser parfois des questions pertinentes – voire embarrassantes – à son mari sur sa manière de gérer le royaume. Elle ira jusqu’à exiger qu’il quitte la chambre royale le jour où il replante Excalibur dans le rocher, arguant que sans son épée il n’est plus roi et que c’est à elle de choisir son successeur.

Citations

J’y connais rien, hein, mais… À votre avis, le fait que vous me touchiez pratiquement jamais, ça a une influence sur la fécondité ? (Livre I, La Potion de fécondité).

Eh ben moi une fois j’ai pissé par la fenêtre ! (Livre II, L’Ivresse)