Loth, roi d’Orcanie

Loth est le suzerain de Galessin, le père de Gauvain et le mari de la volage Anna de Tintagel, sœur d’Arthur (qu’il qualifie lui-même, comme Arthur, de « grosse salope »).

Loth est un personnage loufoque, grandiloquent, décontracté, et par ailleurs amateur de citations latines farfelues dont il ne comprend pas le sens, mais qui donnent l’illusion d’une vaste culture.

Bien que théoriquement féal d’Arthur, Loth est l’un des seigneurs les plus importants du royaume de Logres et siège, à ce titre, à l’assemblée des rois se tenant tous les quatre ans – aux côtés d’Arthur (roi de Bretagne), de Léodagan (roi de Carmélide), de Calogrenant (roi de Calédonie), de Hoël (roi d’Armorique) et de Ketchatar (roi d’Irlande) – même s'il estime que ces réunions ne sont qu’une perte de temps.

Une dizaine d’années auparavant, Loth a manqué l’occasion de tenter de retirer l’Épée de la pierre avant Arthur, étant arrivé en retard. Il en conçoit de la jalousie envers son beau-frère, pensant qu’il aurait pu lui aussi devenir souverain de Logres à sa place. Ambitieux, il complote dans le Livre IV pour renverser Arthur et prendre sa place sur le trône de Bretagne.

Suivant la désertion de Lancelot, Loth profite de la situation à Kaamelott pour fomenter une révolution visant à détrôner Arthur et à s’emparer du pouvoir. Essayant de manipuler Lancelot, soit directement, soit par l’intermédiaire de Galessin, il souhaite voir ce dernier reprendre la quête du Graal, mais cette fois pour le compte de l’Orcanie. Pour cela, il n’hésite pas à accueillir Lancelot et Guenièvre dans son propre château, ou à leur rendre des visites de courtoisies intéressées afin de galvaniser « ses » troupes contre Arthur.

Lorsque la rébellion de Lancelot s’effondre, le roi d’Orcanie retire tout soutien au Chevalier du Lac. Hypocritement, il espère obtenir la magnanimité d’Arthur grâce aux idées « progressistes » de ce dernier, que Loth critiquait si vertement auparavant.

Citations

Moi, quand ma garce de femme est là, ça déménage pas mal aussi… Hier, elle m’a fendu le tibia avec une amphore, la salope ! (Livre IV, La Rémanence)

Vous entendez ça ? Il parait que je suis malpoli! Qu'est-ce que vous en pensez bande de trous-du-cul? (Livre V, Aux yeux de tous III)